Festival Chefchaouen «Chants et Lumières» du 15-17 Juillet
Compte rendu du festival de chefchaouen
1 er jour:
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Le chœur féminin des HADDARAT
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Ensemble Abdelatif KHOMSSI (TAKTOKA JABALYA)
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Tito Losada (Flamenco)
2 éme jour:
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Chansons marocaines des années 60 remixées
3 éme jour:
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Maalem GHINEA (Gnawa)
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Groupe Los Monte Cristos (Latino)
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L’artiste Nouri
Interviews :
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Driss Benhima
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Saâd Alami
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Nouri
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Los Monte Cristos
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Monica et abdelmajid Tiken
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Moments forts du festival en photosCompte rendu du festival de chefchaouen
Festival de chefchaouen; les clés d'un succès musical
Durant trois jours, la ville de Chefchaouen a vibré au rythme de son festival «Chants et lumières» organisé du 15 au 17 juillet 2004, par l’agence de développement des provinces du Nord, qui a adopté une nouvelle approche cette année sous la direction de M. Driss Benhima, son directeur général.
Les artistes Jbalas accueillent les musiques du monde «Jbala fusion». C'est ce qui explique une programmation à la fois locale, nationale et internationale.
Sur les deux sites du festival: La place Outa Hammam, La grande scène de la province, on a vu défiler durant trois soirées des artistes jbalas et artistes internationaux ; le chœur féminin des Haddarat, le groupe Taktoka Jabalya d’Abdelatif Khomssi et la légende du flamenco Tito Losada ont donné le ton lors d'une soirée d'ouverture inoubliable présidée par le ministre de la culture M. Mohamed Achâari, M. Driss Benhima, directeur général du L’ADPN, M. Saâd Alami, président du conseil municipal de la ville et M. Said Oulbacha, Secrétaire d'Etat chargé de la Formation professionnelle. Dès lors, on savait que cette fois-ci allait être la bonne, d'autant plus que les organisateurs avaient mis toutes les chances de leur côté, et en plaçant aussi l’artiste Nouri - chanteur et compositeur passionné des musiques du Maroc et du monde- à l’entête de la direction artistique du festival.
D'ailleurs, en réponse à une question au sujet des prochaines éditions du festival M. Nouri, nous a déclaré qu’il va fusionner la Taktoka avec la musique chinoise, indoue, iranienne et cubaine.
Et ceux qui méconnaissaient ce professionnel du spectacle ont fini par le découvrir lors de ce festival. Quelle autre preuve peut-on fournir, si ce n'est que tous les artistes programmés étaient au rendez-vous, les horaires étaient respectés, la qualité était là et le public aussi? Que pouvait -on espérer de plus?
Quant à la régie générale, elle a été confiée à des professionnels qui connaissent parfaitement leur métier et qui disposent de tout le matériel nécessaire . Côté son et lumière, il n'y avait donc rien à dire . Et comme il nous l'avait promis avant le festival, le directeur artistique a tenu parole en offrant à tout le monde les mêmes conditions techniques accordées ailleurs aux artistes.
Donc, c'est pour la première fois, qu'on a vraiment senti que Chefchaouen avait enfin son festival. Chaque soir, les chefchaouenis sortaient en famille pour aller voir les spectacles. La place Outa Hammam accueillait tout public. A la grande scène, l'ambiance était plutôt familiale .Tout le monde y venait en famille même les organisateurs parce qu'on pouvait le faire dans de bonnes conditions. On vivait des moments de joie immense dans une excellente ambiance.
D'ailleurs, le public Chefchaoueni en particulier et Jebli en général, en vrai connaisseur, ne s'y était pas trompé. En effet, les deux sites du festival étaient tous les soirs archi-combles. Et malgré cela, tout cela se passait dans le calme et la discipline. A la fin du festival on a été surpris de compter 40 000 spectateurs qui s'étaient rassemblés durant les trois soirées, les quitter en moins d'un quart d'heure dans le calme et sans bousculade.
Le public Chaouni a largement contribué au succès de cette première édition. Son apport aura été donc déterminant. Et les artistes qui l'on tout de suite remarqué n'ont pas manqué de le remercier pour son accueil très chaleureux.
Autre gage de réussite du Festival « Chants et lumières », la présence quasi permanente des organisateurs et particulièrement du directeur général de l’ADPN, M. Driss Benhima et Saâd Alami, président du conseil municipal de Chefchaouen. A les voir à l’œuvre ensemble, on ne peut que les féliciter pour avoir su créer tant de synergie autour de cet événement culturel, artistique et économique régional qui a marqué le début de la saison à Chefchaouen .
La réussite d'un événement de cette ampleur ne saurait être l'affaire d'une seule personne. M. Hassan Ameziane de la direction opérations de L’APDN, Mme Malika Madani, l’attachée de presse-communication et d’autres soldats qui travaillent dans l'ombre loin des feux des projecteurs. A ceux-là, nous voudrions rendre un vibrant hommage en particulier, aux jeunes artistes et techniciens locaux de la régie plateau et à d'autres jeunes chefchaouenis qui ont participé à cette belle aventure.
Il ne faut pas oublier aussi l'apport de la province et de la municipalité de Chefchaouen qui a assuré la logistique locale, de l'ONMT et des différents sponsors.
Les forces de l'ordre, la protection civile étaient également à pied d’œuvre pour toute la durée du festival.
Certes, le festival de chefchaouen «chants et lumières» a remporté le succès escompté. Et malgré cette réussite, il demeure néanmoins perfectible de l'avis même des organisateurs. Aussi, et à l'instar des autres festivals, il est question de créer une structure permanente pour gérer cet événement annuel dont la deuxième édition est prévue en mi-Juillet 2005.
Chefchaouen a donc réussi son premier festival. Vive le Festival « Chants et lumières » 2005.
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