1 er jour: Tito Losada (Flamenco)
Convient-il encore de présenter Tito Losada ? Connu maintenant des circuits artistiques marocains, cette star mondiale du flamenco s'est fait remarquer par ses shows, c'est vrai, mais surtout par son amour pour le Maroc. «Cela fait un peu plus d'un an que je viens régulièrement au Maroc et à chaque fois les gens sont encore plus accueillants. Je suis complètement amoureux de ce pays». Parole de circonstance ? Absolument pas. Il l'a prouvé en ne refusant aucune invitation et en promettant de soutenir le festival de Chefchaouen du mieux qu'il pourra.
Et il le fera. D'autant plus qu'à Chefchaouen, le public l'a adopté comme un des siens.

Tito est tenace. Quand il tient à quelque chose, rien ne l'arrête. Lorsqu'il décida de monter l'un de ses plus beaux spectacles «Les mille et une nuits», il y a laissé toutes ses économies. «C'est un rêve d'enfant». Par une nuit glaciale, Tito traînait dans la rue avec ses frères et ses amis. Il tombe sur un livre qu'il cache sous son pull. Cette précieuse trouvaille terminera dans un feu de camp, à cause de la turbulence de ces jeunes garçons. Tito récupère ce qu'il en reste et se met à le feuilleter. Depuis ce jour là, il rêve de monter un spectacle basé sur cette histoire, les mille et une nuits, et se promet d'y arriver.

Même la célébrité et ses nombreux engagements dans le monde ne le feront pas oublier. Le rêve finit par devenir réalité qui prend la forme d'un magnifique spectacle au décor et aux costumes dignes, en effet des mille et une nuits. Une pure merveille. Tito Losada est un rêveur. Son rêve le plus cher, c'est que la culture soit un pont de compréhension, d'échange et de tolérance entre les peuples. Par son art, il veut contribuer à dresser l'art comme un étendard de paix.
Ceux qui ne connaissent pas Tito auront l'occasion de le voir à Asilah pendant le mois d'août, date du festival. En attendant de le voir sur scène avec ses «mille y unas noches». Ce n'est qu'un souhait, mais combien de projets sont nés à partir de là.
