Taroudant
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Taroudant est au XIe siècle la capitale d'un petit royaume. Annexée par les
Almoravides en 1056, indépendante sous les Almohades, elle est détruite en
1306 par les Mérinides.
Elle connaît son apogée au XVIe siècle sous l'influence de Mohammed ech-Cheikh
qui en fait sa capitale et une base pour ses offensives contre les Portugais
installés à Agadir. Elle devient alors un centre caravanier important, célèbre
pour l'abondance et la qualité de ses marchandises : sucre, coton, riz, etc.
Au XVIIe siècle, Taroudant se trouve sous la domination du royaume du
Tazeroualt,
la région située entre Tiznit et Tafraoute et, à ce titre, la cible privilégiée
des expéditions militaires menées par les sultans alaouites. En 1687, le sultan
Moulay Ismaïl fait même massacrer une grande partie de la population. Comme
toute la région, Taroudant souffre de la fermeture du port d’Agadir. Elle se
replie derrière ses remparts jusqu'à en 1912 du rebelle El-Hiba qui fait de
la ville le siège de sa résistance contre l’armée française jusqu'en 1913.
La population de Taroudant est réputée fière et frondeuse. En représailles,
la ville grande partie détruite à plusieurs reprises. Le roi n'aurait jamais
franchi ses portes par crainte de l'humeur rebelle de ses habitants. Taroudant
est cependant connue pour son sens de l'accueil, l'amabilité de ses commerçants.
Située à l'intersection de la vallée du Souss et des montagnes du Haut-Atlas,
la "petite Marrakech" donne un excellent aperçu du Sud marocain. Première capitale
des Saadiens au XVIème siècle, refuge des princes rebelles, convoitée par les tribus
du Sud, Taroudannt tient une place importante dans l'histoire du Maroc.
De nos jours, des personnalités viennent chercher le repos à l'ombre de ses superbes
remparts ocres. Egalement réputée pour son artisanat et ses bijoux berbères, elle attire
de nombreux touristes venus d'Agadir (destination très bien desservie par les bus).
Place ASSRAG
Toujours animée, c'est le coeur l’ancienne capitale du Sous et le lieu de
rendez-vous des Roudanis (habitants de Taroudant) qui fréquentent ses
cafés en fin de journée. Une ruelle rejoindre les souks, qui sont
relativement peu étendus, mais presque aussi divers qu'à Marrakech et
très vivants.
TIOUT
La palmeraie de TIOUT est située À une trentaine de kilomètres au sud-est de
Taroudant. Elle est dominée par une ancienne casbah. Une assez mauvaise
piste conduit à une quarantaine de kilomètres vers le sud au village d'AMAGOUR,
construit sur un contrefort de l'Anti-Atlas
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Liens conseillés
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Tanger : vues choisies
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 Jellel Gasteli a photographié Tanger comme on mène une enquête.
Il a traqué les signes, les aspects insolites et secrets d'une
ville mythique, entre Europe et Afrique où, sous un ciel sans
cesse balayé par le vent du détroit de Gibraltar, la lumière est
reine. A la recherche des " génies " de Tanger, Jellel Gasteli
ne pouvait manquer de rencontrer Paul Bowles. Un voyant les photos
du jeune homme, le vieil écrivain, l'auteur du Thé au Sahara et
d'Après toi le déluge reconnut l'un des siens : un voyageur patient,
un chasseur de légendes. Aussi l'écrivain s'est finalement pris au
jeu : Il a exercé sa verve sur ces " vues choisies ", il a ravivé
ses souvenirs de vieilles croyances, de petites anecdotes, de moments
rêvés ou vécus tout au long de son existence tangéroise. Paul Bowles
a " légendé " les photographies de son écriture fine et précise.
Ainsi, à quatre mains s'écrit la Légende de Tanger, Jellel Gasteli
à l'écoute des lumières, des visages et des ombres, Paul Bowles
retranscrivant le murmure de cette ville où " personne ne pense
du bien de personne ", où l'argent et la ruse sont rois, où
l'exotisme dont les touristes sont habituellement friands n'a pas sa place.
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Les Villes
impériales du Maroc
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 Qui
n'aimerait pas déambuler au coeur de ces villes princières ? Pénétrer
les cours intérieures, visiter les mosquées, s'enfoncer dans le souk, découvrir
la casbah... Bois et stuc sculptés, motifs géométriques, portes ornées,
moucharabieh de bois tournés, ors et mosaïques... Jeu des blancs, des verts et
des ocres... Visiter Fès l'antique, authentique et raffinée, Meknès, le
"Versailles marocain", Marrakech, oasis colorée aux portes des
montagnes de l'Atlas, ou Rabat la blanche, si méditerranéenne ? Fondées
et enrichies par les six grandes dynasties qui ont régné sur le Maroc depuis
le VIIIe siècle, au confluent de l'Espagne mauresque et de l'Orient arabe,
ces villes denses, entourées de remparts, aux formes géométriques, regorgent
de trésors... Pour cette visite, les regards croisés de Mohamed Métalsi,
urbaniste et docteur en esthétique, et de deux photographes, Cécile Tréal et
Jean-Michel Ruiz, permettent de voir et de comprendre la structure, l'art et
l'histoire de ces villes... De superbes photos de portes ouvragées, de palais
(tels le magnifique palais Dâr al-Moqri à Fès, de la fin du XIXe siècle)
de fontaines, de mausolées... qui nous entraînent au coeur de la médina
(ville historique) voisinent avec l'évocation d'Idriss II, fondateur de Fès.
Les villes impériales du Maroc ouvre une fenêtre sur la culture et
l'histoire du Maroc et de l'islam. L'ouvrage propose en annexe des plans, une
chronologie et un glossaire des termes architecturaux employés.
Ces extraordinaires photographies nous montrent en détail et en gros plans
l'architecture saharienne du Maroc, depuis les Maures. Ces zelliges (briques émaillées)
aux couleurs du sable rouge marocain et du bleu méditerranéen donnent aux édifices
et aux monuments des reliefs uniques. Les vasques à l'entrée des mosquées
incitent à la purification avant d'y pénétrer. Un livre d'une grande qualité
visuelle que l'on regarde avec émotion et recueillement.
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