Mohammedia (Fedala)
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Mohammedia est l'ancienne Fédala de l'époque du protectorat.
Ce nom actuel de la ville forgé à partir de celui du roi Muhammad (Mohammed) V,
restaurateur de l'Indépendance marocaine, indique le caractère moderne de cette cité.
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Mohammedia, qui compte 145 000 habitants, est avant tout une importante place industrielle,
le premier port pétrolier du pays.
Installée sur la côte atlantique, à 30 kilomètres au nord de Casablanca,
Mohammedia bénéficie à la fois de la proximité de la capitale industrielle du Maroc
et d'un hinterland côtier important: la ville se situe en effet entre Casablanca et Rabat
et au débouché de plusieurs routes venant de l'intérieur, notamment du centre minier de Khouribga.
La création de ce port se justifie par une baie qui est l'un des rares accidents d'un littoral rectiligne.
Dès le XIV siècle, cette situation privilégiée avait été mise à profit par les pêcheurs locaux.
Mais il fallut attendre 1773 pour voir poindre un projet de construction d'une véritable ville,
projet d'ailleurs abandonné peu après. C'est en 1913 que les Français entreprirent
la construction d'un port destiné à desservir les usines proches. Et, par la suite, la fonction portuaire
fut doublée d'une fonction balnéaire qui tenait compte de sa plage abritée.
Depuis l'Indépendance, cette double fonction n'a cessé de s'accroître. L'activité du port pétrolier domine.
En 1982, Mohammedia a importé 4,3 millions de tonnes de pétrole brut. Le port pétrolier est aujourd'hui assorti
de raffineries de brut. Des industries diverses, conserveries de poisson,
fabriques de tuiles, usines de transformation de la laine et de produits
agricoles, se sont implantées à la périphérie de la ville. Elles bénéficient des facilités
portuaires pour l'exportation de leurs productions. La ville est également la station balnéaire la plus chic de l'agglomération
côtière Casablanca - Rabat. Sa plage de Pont-Blondin est surtout prisée par la clientèle marocaine aisée.
Depuis peu, plusieurs hôtels « haut de gamme » ont ouvert leurs portes à Mohammedia pour satisfaire
une clientèle de plus en plus fortunée.
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Le centre-ville s'organise autour de l'avenue Mohammed-V qui débouche sur l'avenue de
la plage, axe de la zone balnéaire, longue de 5 kilomètres. A ce carrefour a été
construit le casino de Fédala, principale installation répondant aux besoins de la station
balnéaire. Ce secteur de la ville contraste avec la casbah construite à la fin du xviiie siècle,
avec sa médina et son souk grouillant.Tandis que, vers l'est, la banlieue Mannesmann (du nom d'une famille de promoteurs allemands qui achetèrent des terrains
au début du siècle) possède sa propre plage, la ville est ceinturée par sa zone industrielle.
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Liens conseillés
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Les mille et une villes de Casablanca
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Casablanca offre à qui veut bien la regarder une extraordinaire
collection de lieux, d'édifices, de rues et de jardins.
Elle est le symbole même de la vitalité du Maroc et le
creuset de son destin moderne. Nouvelle venue dans le
réseau des villes marocaines, elle oppose à la légitimité
historique des capitales impériales le dynamisme de son
économie et de sa culture.
Quatre ou six millions, selon des estimations contradictoires
peuplent mille et une villes diverses au visage toujours
différent. C'est à une rencontre avec ces Casablancais, dans
leurs quartiers et leurs habitations, qu'est consacré ce livre.
Pour découvrir leur expérience urbaine, faite d'habitudes
quotidiennes, scandées en moments distincts, les auteurs
ont parcouru la métropole marocaine, observant les foules et
les promeneurs et frappant aux portes des maisons, afin de
saisir ce lien si précieux qui unit les habitants et leur ville.
Chaque génération des constructions que les Casablancais ont
habitées, du XVIIIe siècle à nos jours, est représentée au
long de ses rues par des exemples saisissants. l'invention
plastique des architectes s'y est condensée en grands
immeubles d'habitation scandant la ville de leurs portiques
et de leurs tours, en maisons souvent cachées derrière les
arbres, et dont les splendeurs intérieures ne sont qu'entr'aperçues,
ou en bâtiments publics qui rendent compte des intentions politiques
des autorités successives pour maîtriser une ville turbulente et
rebelle. Les pièces de la collection d'édifices de Casablanca
représentent un concentré des courants architecturaux du XXe siècle,
des festons décoratifs de l'Art nouveau à la géométrie de l'Art déco.
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Les Villes
impériales du Maroc
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 Qui
n'aimerait pas déambuler au coeur de ces villes princières ? Pénétrer
les cours intérieures, visiter les mosquées, s'enfoncer dans le souk, découvrir
la casbah... Bois et stuc sculptés, motifs géométriques, portes ornées,
moucharabieh de bois tournés, ors et mosaïques... Jeu des blancs, des verts et
des ocres... Visiter Fès l'antique, authentique et raffinée, Meknès, le
"Versailles marocain", Marrakech, oasis colorée aux portes des
montagnes de l'Atlas, ou Rabat la blanche, si méditerranéenne ? Fondées
et enrichies par les six grandes dynasties qui ont régné sur le Maroc depuis
le VIIIe siècle, au confluent de l'Espagne mauresque et de l'Orient arabe,
ces villes denses, entourées de remparts, aux formes géométriques, regorgent
de trésors... Pour cette visite, les regards croisés de Mohamed Métalsi,
urbaniste et docteur en esthétique, et de deux photographes, Cécile Tréal et
Jean-Michel Ruiz, permettent de voir et de comprendre la structure, l'art et
l'histoire de ces villes... De superbes photos de portes ouvragées, de palais
(tels le magnifique palais Dâr al-Moqri à Fès, de la fin du XIXe siècle)
de fontaines, de mausolées... qui nous entraînent au coeur de la médina
(ville historique) voisinent avec l'évocation d'Idriss II, fondateur de Fès.
Les villes impériales du Maroc ouvre une fenêtre sur la culture et
l'histoire du Maroc et de l'islam. L'ouvrage propose en annexe des plans, une
chronologie et un glossaire des termes architecturaux employés.
Ces extraordinaires photographies nous montrent en détail et en gros plans
l'architecture saharienne du Maroc, depuis les Maures. Ces zelliges (briques émaillées)
aux couleurs du sable rouge marocain et du bleu méditerranéen donnent aux édifices
et aux monuments des reliefs uniques. Les vasques à l'entrée des mosquées
incitent à la purification avant d'y pénétrer. Un livre d'une grande qualité
visuelle que l'on regarde avec émotion et recueillement.
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