Tanger
|
Bercée par les hautes vagues de l'océan Atlantique d'un côté et apaisée
par le calme plat de la Méditerranée de l'autre, Tanger ne semble
nullement inquiétée par ce dilemme. Aboutissement des conquêtes vers
l'Occident, départ des conquêtes vers le Nord, Tanger a toujours été un
carrefour de civilisations, ayant conservé son caractère de ville
internationale jusqu'en 1960, année de son intégration définitive au Royaume.
Carrefour de civilisations, au croisement de la Méditerranée et de
l'Océan Atlantique, Tanger étale une baie magnifique au pied de
collines verdoyantes. A partir de la Kasbah, on peut visiter le palais
du Sultan, où se trouvent rassemblées toutes les facettes de l'art
marocain. Si vous le préférez, vous pouvez aussi flâner tout à loisir
dans les ruelles de la médina, qui vous conduirons vers la terrasse qui
surplombe le détroit de Gibraltar. Tout près, de multiples excursions
s'offrent à vous, comme le Cap Spartel, extrême pointe de l'Afrique,
non loin des fameuses grottes d'Hercule, et le Cap Malabata.
Le Port
Principale porte maritime du Royaume du Maroc vers la Méditérranée,
le port de Tanger occupe une position stratégique entre l’Atlantique
et la Méditérranée.
Premier port national pour les trafics des passagers et TIR, le port
de Tanger bénéficie d’une importante infrastructure de communications
aériennes, ferroviaires et routières.
Il se distingue également par sa zone franche, implantée directement
sur les terre-pleins portuaires et qui attire des chargements à forte valeur ajoutée.
La réhabilitation permanente des ouvrages et des bâtiments portuaires,
la mise en service d’engins à conteneurs, l’entretien préventif et
systématique des équipements, l’instauration du système de travail
de 16 heures continues pour les marchandises diverses et de 24 heures
pour les voyageurs, permettent d’assurer au port de Tanger un service
de qualité. Ces efforts se traduisent par des améliorations soutenues,
tant sur le plan de la sécurité de la marchandise que des rendements réalisés.
Parallèlement aux multiples services qu’il rend aux usagers actuellement,
le port de Tanger offre de vastes possibilités de développement à court et
moyen terme : construction d’un silo à céréales, aménagement d’un chantier
de réparation navale.
Bref, le port de Tanger se prépare à assumer le rôle de grand port international
que sa situation géographique lui confère comme point de liaison obligatoire
entre l’Afrique et l’Europe.
La kasbah
Quartier d'anciens palais, la kasbah surplombe le port et la ville de ses hauteurs.
Le Mechouar
Principale place de la Kasbah datant du XVIIe siècle sous le règne de Moulay Ismaïl.
Dar El Makhzen
Reconstruit en 1740, ce palais est devenu aujourd'hui le musée des arts marocains
de Tanger. Il renferme une très belle collection représentative de l'artisanat
du Maroc entier.
Le musée Forbes
Il fait partie de l'ancienne demeure du milliardaire américain
Malcolm Forbes qu'il légua à la ville de Tanger en 1990 peu avant sa mort.
Ce musée rassemble 115 000 figurines militaires retraçant les plus grandes
batailles du monde (Waterloo 1815, la bataille des 3 rois, les armées du
Sultan Abdel Malek...).
Le café Hafa
Il existe depuis les années 1920. Ce café unique par son site, est accroché
à une falaise et installé sur de petites terrasses. Son univers ombragé et
fleuri appel à faire une pause. Les Beatles, Randy Weston, Sean Connery,
pour ne citer que ceux-là, sont passés par-là pour déguster un bon thé à la menthe.
Le Théâtre Cervantes
Inauguré en 1913 , il fut en son temps le théâtre le plus
important d'Afrique du Nord. Son extraordinaire architecture,
ses 1400 fauteuils, sa machinerie parmi les plus performantes de
l'époque étaient faits pour accueillir les plus grands artistes,
il reçut notamment Lola Flores.
Le grand Socco
Situé à l'entrée de la médina, c'est le lieu le plus fréquenté de
la ville. On y trouve l'ancienne résidence du mendoub (représentant du Sultan).
L'ambassade d'Allemagne y élut également domicile dans les années 1940.
Aujourd'hui c'est un tribunal dont le jardin est une splendeur.
Des arbres centenaires témoignent de l'historicité des lieux.
Le petit Socco
Noyau de la ville, entouré de petits cafés et de vieux hôtels.
On y trouve une grande mosquée construite au XVIIIe siècle sur
les ruines d'une ancienne cathédrale portugaise.
L'église Saint Andrew
Durant les années 1880 une collecte fut organisée pour la construction
de cette église, car ce lieu de culte manquait aux britanniques qui
commençaient à venir s'installer à Tanger. Le Sultan Moulay Hassan Ier
y contribua par la donation du terrain. En 1884, s'érigeât le clocher,
son arche est gravée d'une prière en arabe ce qui souligne sa particularité.
La légation des Etats Unis
Cet édifice fut la première acquisition du gouvernement des
Etats Unis à l'étranger, après que le Maroc ait été le premier
pays à reconnaître l'indépendance de celui-ci. On l'appela "consulat"
jusqu'en 1923, puis il adopta le nom de légation. Aujourd'hui les œuvres
de grands peintres ainsi que des cartes géographiques anciennes, parmi
lesquelles celle de Jean-Léon l'Africain, y sont exposées.
La ville nouvelle
La ville nouvelle de Tanger a pour artère principale le boulevard
Pasteur bordé d'immeubles modernes. Au milieu de ces bâtiments
s'ouvre une vue imprenable sur le port et la baie de Tanger.
On appelle cet endroit " Sour Al Maagazine " ou " mur des paresseux ".
Jbel EL Kebir
C'est le quartier résidentiel de Tanger où l'on peut admirer
de splendides maisons et de somptueux palais à l'ombre de la forêt.
|
Liens conseillés
|
|
Tanger : vues choisies
|
 Jellel Gasteli a photographié Tanger comme on mène une enquête.
Il a traqué les signes, les aspects insolites et secrets d'une
ville mythique, entre Europe et Afrique où, sous un ciel sans
cesse balayé par le vent du détroit de Gibraltar, la lumière est
reine. A la recherche des " génies " de Tanger, Jellel Gasteli
ne pouvait manquer de rencontrer Paul Bowles. Un voyant les photos
du jeune homme, le vieil écrivain, l'auteur du Thé au Sahara et
d'Après toi le déluge reconnut l'un des siens : un voyageur patient,
un chasseur de légendes. Aussi l'écrivain s'est finalement pris au
jeu : Il a exercé sa verve sur ces " vues choisies ", il a ravivé
ses souvenirs de vieilles croyances, de petites anecdotes, de moments
rêvés ou vécus tout au long de son existence tangéroise. Paul Bowles
a " légendé " les photographies de son écriture fine et précise.
Ainsi, à quatre mains s'écrit la Légende de Tanger, Jellel Gasteli
à l'écoute des lumières, des visages et des ombres, Paul Bowles
retranscrivant le murmure de cette ville où " personne ne pense
du bien de personne ", où l'argent et la ruse sont rois, où
l'exotisme dont les touristes sont habituellement friands n'a pas sa place.
 |
|
Les Villes
impériales du Maroc
|
 Qui
n'aimerait pas déambuler au coeur de ces villes princières ? Pénétrer
les cours intérieures, visiter les mosquées, s'enfoncer dans le souk, découvrir
la casbah... Bois et stuc sculptés, motifs géométriques, portes ornées,
moucharabieh de bois tournés, ors et mosaïques... Jeu des blancs, des verts et
des ocres... Visiter Fès l'antique, authentique et raffinée, Meknès, le
"Versailles marocain", Marrakech, oasis colorée aux portes des
montagnes de l'Atlas, ou Rabat la blanche, si méditerranéenne ? Fondées
et enrichies par les six grandes dynasties qui ont régné sur le Maroc depuis
le VIIIe siècle, au confluent de l'Espagne mauresque et de l'Orient arabe,
ces villes denses, entourées de remparts, aux formes géométriques, regorgent
de trésors... Pour cette visite, les regards croisés de Mohamed Métalsi,
urbaniste et docteur en esthétique, et de deux photographes, Cécile Tréal et
Jean-Michel Ruiz, permettent de voir et de comprendre la structure, l'art et
l'histoire de ces villes... De superbes photos de portes ouvragées, de palais
(tels le magnifique palais Dâr al-Moqri à Fès, de la fin du XIXe siècle)
de fontaines, de mausolées... qui nous entraînent au coeur de la médina
(ville historique) voisinent avec l'évocation d'Idriss II, fondateur de Fès.
Les villes impériales du Maroc ouvre une fenêtre sur la culture et
l'histoire du Maroc et de l'islam. L'ouvrage propose en annexe des plans, une
chronologie et un glossaire des termes architecturaux employés.
Ces extraordinaires photographies nous montrent en détail et en gros plans
l'architecture saharienne du Maroc, depuis les Maures. Ces zelliges (briques émaillées)
aux couleurs du sable rouge marocain et du bleu méditerranéen donnent aux édifices
et aux monuments des reliefs uniques. Les vasques à l'entrée des mosquées
incitent à la purification avant d'y pénétrer. Un livre d'une grande qualité
visuelle que l'on regarde avec émotion et recueillement.
 |
|
 
| |