Indépendance du Maroc
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La défaite française de 1940 renforça le nationalisme. La figure principale du nationalisme
marocain, Allal el-Fasi, allait donner ses fondements idéologiques au parti de l'Indépendance,
l'Istiqlal, fondé en 1943 par Ahmed Balafrej et El-Tazidi, un an après le débarquement des troupes
américaines au Maroc. Le pays devint une base stratégique pour les Alliés jusqu'à la fin de
la Seconde Guerre mondiale.
Aux revendications des nationalistes, la France répondit, en 1944, par l'arrestation
de Balafrej. En 1945, le sultan Mohamed ben Youssef reprit à son compte la demande
d'indépendance et se heurta à l'opposition de la France poussée par le parti colonial.
Grèves, émeutes et terrorisme ensanglantèrent le pays à l'annonce de la déposition du sultan,
le 20 août 1953. Il fut exilé en Corse puis à Madagascar et remplacé par le pacha traditionaliste
de Marrakech, Mohamed ben Arafat. Cependant, la France, qui était engagée dans la guerre d'Algérie,
devait faire face à la révolte nationaliste en Tunisie et sortait à peine de la guerre en Indochine,
rappela le sultan dont l'exil n'avait fait que conforter la légitimité et grandir le prestige
international. Paris reconnut l'indépendance du pays le 2 mars 1956!; Madrid reconnut
celle du Maroc espagnol, le 7 avril. Ceuta, Melilla et Ifni demeuraient cependant des enclaves
espagnoles. Le statut international de Tanger, institué en 1923, fut aboli le 21 octobre.
En août 1957, le sultan Mohamed ben Youssef devint roi du Maroc, sous le nom de Mohammed V.
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Lyautey et l'institution au protectorat français au maroc 1912 1925
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Cet ouvrage ne constitue ni une nouvelle biographie de Lyautey, ni une chronique du Protectorat.
Grâce à l'accès et au dépouillement de toutes les sources disponibles à Rabat et à Paris, l'auteur
entrecroise la narration du parcours fabuleux d'un proconsul d'exception et la restitution d'une époque
dont il tente de dégager «l'esprit». Ni accuser, ni excuser mais comprendre au sens historique du terme
cette entreprise d'installation du protectorat français au Maroc, tel est l'objectif de Daniel Rivet
qui relate dans le détail cette tentative de concilier les inconciliables, de rapprocher deux mondes
que tout opposait. caractérisant la démarche de Lyautey.
Ce livre intéressera et captivera, au-delà du cercle des spécialistes du Maghreb, ceux des Marocains
qui s'interrogent sur leur passé immédiat et les Français qui firent, au temps du protectorat
et depuis, l'expérience du Maroc et en conservent le souvenir. intensément.
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Les Phéniciens : l'expansion phénicienne, Carthage
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PREMIÈRE PARTIE - L'AMBIVALENCE PHENICIENNE. André Parrot DEUXIÈME PARTIE - LES PHENICIENS EN PROCHE-ORIENT. Maurice M. Chéhab I. Les Préphéniciens
II. Le troisième millénaire
III. Les trésors de Byblos
IV. Des Hyksôs aux Peuples de la Mer
V. Époque 8e l'expansion phénicienne
V1. La Phénicie hellénisée
VII. La Phénicie romanisée TROISIÈME PARTIE - LES PHENICIENS EN OCCIDENT. Sabatino Moscati I. L'expansion phénicienne
II. Les Phéniciens en Afrique
III. Les Phéniciens en Sicile et à Malte
IV. Les Phéniciens en Sardaigne
V. Les Phéniciens dans la péninsule Ibérique Épilogue. André Parrot QUATRIÈME PARTIE - DOCUMENTATION GENERALE Documentation complémentaire illustrée. Plans et restitutions
Tableaux synchroniques
Bibliographie
Dictionnaire-index
Cartes
Sources iconographiques
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Maroc : tribus, makhzen et colons. Essai d'histoire économique et sociale
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Profondément original à plus d'un titre, le Maroc présente des particularités sociales,
politiques et économiques qui ne cessent d'intriguer les observateurs les plus avertis de
la réalité du monde arabe et africain. Ce livre, en étudiant, à partir d'une documentation dense
et plurielle, les mécanismes socio-économiques fondamentaux d'évolution et de fonctionnement
de la société marocaine, contribue certainement à combler une lacune. Mais le travail serait
inachevé et l'entreprise manquerait d'élan si ce destin singulier que connaît le Maroc ne faisait
pas l'objet d'un essai d'interprétation. Ainsi, en se penchant sur une période décisive
de l'histoire du Maroc, l'auteur analyse en détail et s'interroge sur le Processus de transformation
d'une société en mouvement, en mettant en lumière les conséquences contradictoires de l'implantation
capitaliste au Maroc. En raison de l'importance des questions traitées, de la densité et
de la qualité de l'information, cette publication vient à son heure et fait de cet ouvrage
un remarquable instrument de travail qui ne manquera pas d'ébranler bien des certitudes
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Monarchie et islam politique au Maroc
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Ce livre, dont la première édition est parue quelques mois avant la mort du roi
Hassan II, identifie les principaux changements en cours dans le système politique marocain,
en esquisse les limites et en évalue les chances de réussite. La mort d'un roi qui a régné durant
trente©huit ans ouvre une séquence historique durant laquelle les repères peuvent être redéfinis.
Le système marocain est agité par une double tension, qui neutralise toute velléité de transformation
radicale . L'enracinement d'une culture autoritaire, d'abord, qui vaut aussi bien pour la monarchie
que pour la classe politique. La centralité de la religion, ensuite, dans le dispositif de
légitimation du pouvoir en place et dans la construction d'un contre©projet de société.
L'actualité récente conforte l'analyse. Le fonctionnement presque automatique de la succession
à la mort de Hassan II montre bien l'hégémonie d'une culture de cour qui a su gagner en
efficacité en utilisant le potentiel d'un Etat consolidé, sans pour autant perdre du subtil
savoir©faire qui la caractérise et qui donne à la manière dont elle gère les hommes, les situations
et les biens, la qualité d'un travail " cousu main ".Le taouil qui est précisément, en arabe marocain,
le soin, l'art et la manière mis à accomplir un geste, une action, voire à énoncer un propos, a dominé
es quarante jours de deuil observé après la mort de Hassan II. Sous l'harmonie du geste et de la parole,
on retrouve le Makhzen : la culture de cour est réinventée en permanence pour absorber les tensions
et exprimer, sous une patine d'authenticité, les changements de direction, voire les petites révolutions.
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