C’est un violon avec archet et une caisse de résonance aplatie en forme de huit. Utilisé dans tous les genres musicaux.
La Nira
Flûte à anche en roseau comportant six à huit trous. Utilisée principalement
dans le Haut Atlas et par les bergers.
Le
Bendir
Instrument à percussion, formé d’une bande mince de bois sur laquelle est tendue
d’un côté une peau de chèvre. Une variante comporte des ouvertures sur le côté logeant
des rondelles en cuivre.
Les qaraqebs
Ce sont des crotales, ou castagnettes métalliques, utilisées principalement par les musiciens
gnaoua.
Le qanoun
Sorte de cithare sur table, utilisée dans la musique andalouse et dans la musique arabe moderne.
Les tebilats
Tambourin composé de deux éléments jumelés, fixés par des lacets en cuir et comportant deux
ouvertures couvertes de peau de mouton parcheminée.
La taarija et la darbuqqa
Sorte de cithare sur table, utilisée dans la musique andalouse et dans la musique arabe moderne.
La guedra
Instrument de percussion constitué d’une poterie à large ouverture recouverte
d’une peau parcheminée peinte au henné ou par des colorants naturels. Utilisée
dans les régions sahariennes par les « hommes bleus ».
Le guenbri
Sorte de guitare en bois de forme semi-conique ou ronde recouverte d’une peau de mouton feutrée.
Emploie deux ou trois cordes. Nombreuses variantes
Le rebab
Constitué de bois, sa forme est celle d’un corps de fève présentant une surface plane en bois
avec des rosaces ajourées, couverte en partie par une peau de chèvre
L'aoud
L'aoud est utilisé traditionnellement dans la musique andalouse, il est constitué
d’une caisse de résonance concave qui comporte une surface plane décorée de motifs
floraux et géométriques ajourés, sur laquelle sont tendues six cordes.
Ce livre éclaire les origines arabes et andalouses d'une musique élaborée depuis le IXe siècle,
qui puise ses sources à la fois en Orient et en Occident, le long d'un croissant qui relierait
Mossoul à Saragosse. La musique arabo-andalouse existe aujourd'hui dans sa forme classique,
la nouba, suite chantée et instrumentée qui apparaît comme une préfiguration de certaines grandes
formes classiques, mais aussi dans d'autres musiques arabes comme le malhûn, le chaabi et le hawzi.
Elle conserve une vitalité extraordinaire dans tous les pays du Maghreb, fait l'objet d'innombrables
concerts, enregistrements, analyses et polémiques... Elle peut même faire figure d'emblème de
la conscience culturelle arabe.
Révélées par les festivals et les circuits touristiques, les traditions musicales de l'Atlas marocain
sont décrites dans cet ouvrage, telles qu'elles se pratiquent aujourd'hui encore dans les villages
de montagne. Fruit de longues années de recherches, ce livre révèle un art qui associe le chant
à la poésie et à la danse, et s'inscrit dans le cycle agricole et l'existence même des Berbères
de la montagne : l'enchaînement saisonnier des travaux des champs, les différentes phases de
la cérémonie du mariage, les gestes du quotidien, sont accompagnés et en quelque sorte ritualisés
par la musique. L'auteur tente également de décrypter le sens des ahwash, grandes fêtes collectives
nocturnes, où se mêlent poésie, chants, danses et tambours, dans une architecture musicale sophistiquée
qui offre une clé d'accès à la cosmologie berbère. Le soin avec lequel ces agriculteurs montagnards
organisent leur savoir en des compositions " artistiques " sonores et visuelles d'une grande
complexité, reste une source d'émerveillement et d'interrogation.